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Colloque 7 millions de Dys : un temps d’échange indispensable pour améliorer l’inclusion des personnes souffrant de DYS

Un colloque sur les troubles « DYS » se tenait lundi 27 mai à l’initiative de la présidente de la FFDYS, Nathalie Groh et du député Jean-Charles Grelier. Il a réuni le temps d’une journée l’ensemble des personnes concernées par le sujet notamment Sophie Cluzel, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre en charge des Personnes handicapées. Les Troubles Spécifiques du Langage et des Apprentissages (TSLA) souvent regroupés sous le terme de troubles « DYS », touchent près de 10% de la population française. Ils apparaissent dès l’enfance et impactent la scolarité des enfants, ainsi que leur vie quotidienne une fois adulte. De nombreuses actions ont été mises en place dont la dernière en date en 2018, avec la publication par la Haute autorité de la Santé d’un rapport pour aider à accompagner les « DYS ». Ce dernier décrit les différentes étapes par lequel l’enfant passe à partir du moment où il a été diagnostiqué, et recommande la mise en place d’une offre de soins graduée sur trois niveaux en fonction de la complexité de la situation de l’enfant. Cependant, un long chemin est encore à faire pour que l’inclusion de ces personnes dans la société soit totale. Ce qui ressort de ce colloque est surtout la nécessité d’une coopération entre l’ensemble des professionnels concernés notamment entre le domaine médical et pédagogique. La bonne connaissance de ces troubles est indispensable pour tous les professionnels, car le dépistage doit se faire avant 7 ans pour que les soins soient les plus efficaces possible. En ce qui concerne l’accès à la culture des personnes souffrant d’un trouble « DYS », la loi de 2016 relative à la liberté de création permet la production des versions adaptées des œuvres protégées afin de la mettre à la disposition des personnes handicapées. Cet accès doit aussi faciliter la scolarité des enfants avec des manuels scolaires adaptés à leurs besoins. De plus, il est impératif que les livres numériques, qui sont de plus en plus nombreux, soient adaptés ces troubles. Ainsi un travail important est encore nécessaire tant dans le domaine scolaire que professionnel pour que les patients souffrant de DYS n’aient plus à se cacher. C’est la raison pour laquelle avait été déposé plus tôt dans l’année une proposition de loi « visant à une meilleure inclusion et prise en charge des troubles Dys ».

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