Lors de la présentation du rapport de Messieurs Maxime Minot et Bertrand Sorre sur la loi du 27 novembre 2015 visant à protéger les sportifs de haut niveau et professionnels et à sécuriser leur situation juridique et sociale, Béatrice Descamps a rappelé que l’un des obstacles les plus importants pour un jeune sportif est l’entrée dans l’enseignement supérieur, où les rythmes, les charges de travail, comme les enjeux, sont démultipliés.
La multiplicité des structures et de leurs spécificités (université, écoles privées, grandes écoles, facultés, instituts, classes préparatoires...) rend les conditions d’entraînement extrêmement disparates entre un jeune qui va pouvoir s’intégrer dans une filière qui adapte ses enseignements aux contraintes horaires de l’entraînement notamment et un autre qui, pour pouvoir mener ses études, va devoir abandonner sa carrière sportive.
Si beaucoup d’établissements du supérieur font des efforts particuliers pour accueillir des sportifs de haut niveau, il faudrait qu’un dispositif minimal, composé d’une possibilité de rattrapage de cours en e-learning et d’aménagements horaires adaptés aux déplacements en compétition et au volume horaire des entraînements, soit obligatoire dans chaque établissement du supérieur à partir du moment où il accueille un sportif inscrit sur les listes de haut niveau ou Espoirs.
