Au cœur des débats au Parlement ou sur les plateaux de télévision, se trouve la situation de nos hôpitaux, et plus particulièrement de nos urgences. En 2017, on a dénombré près de 21,7 millions de passage aux urgences, pour environ 400 000 lits : l’engorgement ne cesse de s’intensifier, tandis que le nombre de places, lui, a baissé, avec une suppression de 100 000 lits en 20 ans.
Cela s’avère donc pénible pour les patients, qui doivent alors attendre toujours plus longtemps avant d’être accueillis, mais aussi pour le personnel médical, qui a démarré depuis deux mois un mouvement de grève pour dénoncer leurs conditions de travail
Je n’ai pas attendu que les médias s’emparent du sujet pour m’en préoccuper. Je me déplace très fréquemment dans des centres de soins ou médicaux dans le cadre de ses fonctions, et intervient régulièrement auprès du gouvernement pour défendre la qualité de l'offre de soins français. Ainsi, chaque 31 décembre depuis mon élection, pour le réveillon, je me rends aux urgences de l’hôpital de Valenciennes, afin de soutenir le personnel de garde face aux difficultés auxquelles il doit faire face en cette soirée particulièrement agitée.
Par ailleurs, la santé est régulièrement l’objet de questions écrites ou de questions que j’adresse au gouvernement : le 7 mai, par exemple, j’ai interrogé la Ministre des Solidarités et de la Santé sur le plan d’économies de 150 millions d’euros qui concerne les entreprises de vente et de location de matériel médical. J’ai également interpellé le Gouvernement en séance sur les discriminations pour raison de santé dont sont victimes les personnes souffrant de diabète, notamment au niveau de l’emploi.
Parce que la santé est une préoccupation de tous les jours, le député se doit d’y être attentif tout au long de l’année et tenter de répondre, à son échelle, aux attentes des patients comme des personnels médicaux.
