La commission des Affaires culturelles a étudié le Rapport sur le financement privé de la production et la distribution cinématographiques et audiovisuelles réalisé par Monsieur Dominique Boutonnat producteur de films. Ce rapport met en garde face à la diminution du budget pour les films malgré un important financement public, ainsi plusieurs propositions ont été faites pour améliorer la situation et éviter de mettre en danger le cinéma français qui participe activement au rayonnement de la France à l’international. Ainsi Monsieur Boutonnat et Monsieur François Hurard, inspecteur général des affaires culturelles, ont été interrogés sur ce rapport par les députés. Madame Descamps leur a demandé leur avis quant à l’existence d’un « cinéma européen », mais aussi qu’elle était la place de l’Europe dans le financement du cinéma français. Ils ont répondu que pour eux il était important de conserver l’exception française en cinématographie notamment vis-à-vis des autres pays européens, qui ont un regard attentif sur ce que nous faisons étant donné que la France est le pays leader en matière de création cinématographique en Europe. Bien entendu, le « soft power » de la France grâce au cinéma joue un rôle important dans la diffusion des valeurs européennes à travers le monde. Il est donc primordial que la France garde sa liberté de création. Quant au financement du cinéma par l’Union européenne, il est minime par rapport au montant des aides mises en place dans la plupart des pays européens. Néanmoins, l’Union européenne a un rôle important dans la distribution de films européens en Europe. Enfin, le Conseil de l’Europe, lui, intervient pour favoriser les coproductions entre plusieurs pays membres.
